mes pensées, mon miroir.

Changer de carrière, c’est un peu comme sauter dans le vide sans être certain de l’atterrissage. Il y a l’excitation, cette montée d’adrénaline qui nous rappelle que nous sommes en mouvement, que nous avançons vers quelque chose de nouveau. Mais il y a aussi la peur. Une peur sourde parfois, paralysante, celle de l’inconnu, de l’échec, du regret.

Chaque grand changement vient bousculer nos habitudes, nos certitudes et notre quotidien. On quitte un confort, même relatif, pour plonger dans une zone d’ombre où tout reste à construire. Les doutes nous assaillent : “Et si je n’y arrivais pas ?”, “Et si ce n’était pas la bonne décision ?”, “Et si je perdais ce que j’ai déjà ?”

Mais au milieu de cette tempête intérieure, il y a une autre voix, plus discrète, mais tout aussi puissante. Celle qui chuchote : “Et si ça marchait ?” “Et si c’était exactement ce qu’il me fallait ?” “Et si, derrière cette peur, il y avait une vie plus alignée avec qui je suis vraiment ?”

Changer, c’est accepter une part de chaos temporaire pour se réinventer. C’est laisser derrière soi des certitudes rassurantes pour en construire de nouvelles, plus authentiques. C’est comprendre que l’inconfort du début est souvent le signe que nous sommes sur le bon chemin.

Alors oui, le changement fait peur. Mais il est aussi la preuve que nous sommes vivants, que nous avons encore des rêves à poursuivre et des chemins à explorer. Et peut-être que, finalement, le plus grand risque n’est pas d’échouer, mais de ne jamais essayer.