Lisbonne

Jour 1

Après un vol qui s’est déroulé sans encombre, nous avons eu la chance d’occuper les sièges près des sorties de secours. L’espace pour les jambes était généreux et le fait de n’avoir personne devant nous rendait le trajet plus agréable. Certes, il n’y avait pas de plateau solide pour s’appuyer et nos sacs personnels ont dû être rangés plus loin au décollage et à l’atterrissage, mais ces petits détails ne nous ont pas empêchées d’apprécier le voyage.

Lorsque l’avion a touché le sol de Lisbonne, il était 6h50. Encore enveloppées par la fatigue et le décalage horaire, nous avons pris le bus qui, en une trentaine de minutes, nous a déposées devant notre hôtel. Notre chambre n’était pas encore prête, alors nous avons décidé de partir à la découverte de la ville.

Nous avons descendu l’élégante Avenida da Liberdade, cette grande artère bordée d’arbres et de boutiques raffinées, jusqu’au cœur du vieux Lisbonne. Les rues pavées, les façades colorées et l’animation matinale nous ont immédiatement plongées dans l’atmosphère unique de la capitale portugaise. Nous avons flâné, observé les vitrines, respiré l’air encore frais du matin… puis, la fatigue nous a vite rattrapées.

De retour à l’hôtel, il n’était que 10h30. Les précédents voyageurs n’ayant pas encore quitté leur chambre, la nôtre ne serait disponible qu’en début d’après-midi. Plutôt que de nous impatienter, nous avons profité de ce contretemps. Le Locke de Santa Joana abrite une magnifique cour intérieure : piscine turquoise, chaises longues invitantes, bar et restaurant baignés de soleil. Nous nous sommes installées à l’ombre, bercées par le calme du lieu, en attendant de pouvoir enfin prendre possession de notre chambre.

Vers 15h, nous avons enfin eu accès à notre chambre-studio. Spacieuse et lumineuse, elle nous est apparue comme un petit cocon où nous pouvions déposer la fatigue accumulée. Nous avons pris le temps de nous changer, de nous doucher et de simplement respirer un instant, bercées par le soulagement d’avoir enfin un lieu qui nous appartenait pour ces quelques jours.

En fin d’après-midi, nous sommes sorties faire une petite épicerie. Les étals regorgeaient de produits frais, de légumes colorés et surtout de fruits d’une saveur incomparable : sucrés, juteux, éclatants, si différents de ceux auxquels nous sommes habituées en Amérique. Rien que leur parfum donnait envie de croquer dedans.

Après cette halte gourmande, nous nous sommes préparées pour aller savourer un délicieux repas méditerranéen, accompagné d’un verre de vin portugais qui révélait toute la richesse du terroir local. Les assiettes étaient généreuses, les saveurs franches et ensoleillées.

De retour à la chambre, la fatigue et le décalage horaire ont repris le dessus. La soirée s’est éteinte doucement, dans une bulle de calme et de silence. À travers mon écran, je vous partage ces fragments de ma journée, comme une invitation à voyager avec moi, un pas à la fois.

E.

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