Óbidos, Nazaré et Porto

Jour 3

Le départ s’est fait tôt, à 8h, sous un ciel encore doux. Première étape : Óbidos, une charmante cité médiévale accrochée à flanc de colline. Son château domine fièrement le village, entouré de remparts qui semblent veiller sur le temps.

À l’intérieur, les ruelles pavées serpentent entre des maisons blanches aux volets colorés, souvent bordées d’arbres en fleurs. L’atmosphère y est à la fois paisible et vibrante, comme figée dans une autre époque.

En chemin, quelques chats se sont laissés approcher – et bien sûr, je n’ai pas résisté à leur offrir une caresse avant de reprendre ma promenade.

Vers 10h, nous avons repris la route pour Nazaré, célèbre dans le monde entier pour ses vagues gigantesques, parmi les plus hautes jamais surfées. En septembre, cependant, la mer était d’un calme étonnant.

La ville, autrefois un authentique port de pêche, se présente aujourd’hui comme une station balnéaire populaire. La vue sur la plage restait magnifique, mais l’ensemble m’a laissée une impression un peu mitigée : beaucoup de façades défraîchies, des boutiques touristiques alignées près du sable…

Pourtant, au détour d’une échoppe, j’ai trouvé un foulard léger et coloré, petit trésor que je garderai en souvenir de cet arrêt rapide. Avec seulement quarante-cinq minutes sur place, il était difficile d’explorer davantage, mais je garde la curiosité d’y revenir un jour en hiver, quand les vagues colossales transforment Nazaré en spectacle naturel.

Deux heures de route plus tard, nous atteignons Porto. Ma première impression a été surprenante, presque décevante : le guide nous a d’abord menés dans un quartier délabré, aux bâtiments marqués par le temps. Mais en avançant dans les ruelles, la magie a opéré.

Derrière cette façade triste se cachait une ville pleine de charme, aux ruelles anciennes, églises richement décorées et points de vue saisissants sur le Douro. Porto est une cité en transformation, encore marquée par ses chantiers et rénovations, mais elle conserve une beauté authentique, brute et envoûtante.

Après plus de douze heures d’excursion, nous avons regagné l’hôtel, fourbus mais heureux. Les jambes lourdes d’avoir tant marché, les épaules chauffées par le soleil et la chaleur, mais le cœur rempli d’images et de souvenirs. Cette journée, bien que fatigante, restera une aventure mémorable, ponctuée de contrastes, d’impressions diverses, et de découvertes qui donnent envie de revenir un jour, plus longtemps, pour explorer ces lieux avec un autre regard.

E.

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